Adoption du budget 2025 : ambition énergétique dans un contexte sous tension

Le budget consolidé 2025 a été adopté le 25 mars. Il traduit concrètement les orientations définies lors du débat d’orientation budgétaire. L’investissement global dépasse 100 M€, maintenant les programmes historiques tout en renforçant les nouveaux engagements

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Un budget consolidé de plus de 100 M€

Un effort particulier accompagne la chaleur renouvelable avec 8 chaufferies bois et 3 réseaux de chaleur, pour un total de près de 5 M€, soutenus par une avance budgétaire de 1,6 M€. Les travaux sur les réseaux (39,5 M€), le déploiement des IRVE (2 M€) et les premières études pour la rénovation du siège à Écouflant sont également budgétés. La section de fonctionnement consolidée dépasse 28 M€, avec une hausse des charges de structure liée à l’intensification des activités.

L’emprunt prévisionnel atteint 5,6 M€, en forte hausse en raison d’une baisse de l’autofinancement, mais s’inscrit dans une logique contracyclique assumée, pour soutenir l’économie locale et accélérer les engagements en faveur de la transition énergétique des territoires.

Malgré cette augmentation, les indicateurs financiers restent solides, avec une épargne brute de 9,81 M€ et une capacité de désendettement sous les deux ans. Enfin, le syndicat prévoit dès 2025 un renforcement du contrôle de gestion. L’objectif est d’optimiser le pilotage financier et de structurer un programme d’investissement sur six ans, préparant ainsi une nouvelle phase ambitieuse dès 2026.

Graphique des recettes et des dépenses du budget consolidé 2025

Info budget vert : fléchage climatique, une obligation qui monte en puissance

Depuis la loi de finances pour 2024, les collectivités doivent identifier dans leur compte administratif les dépenses favorables ou non à l’atténuation du changement climatique. Pour cette première année, seul cet axe est pris en compte. Le Siéml a d’ores et déjà engagé cet exercice, bien que l’annexe budgétaire obligatoire ne couvre que certaines natures comptables, limitant ainsi la mise en valeur complète des investissements verts du syndicat. Cette démarche, appelée à monter en puissance, s’élargira dès l’an prochain à de nouveaux axes comme l’adaptation au changement climatique ou la préservation de la biodiversité. À horizon 2027, l’analyse intégrera l’ensemble des six axes de la taxonomie européenne.