Le Siéml a lancé en octobre les opérations de géoréférencement des réseaux d’éclairage public souterrains, dont il a l’exploitation, pour répondre à la réforme dite « anti-endommagement ».
Cette opération a pour objectif d’améliorer la connaissance de la localisation des réseaux souterrains – incertitude maximale de localisation fixée à 40 cm – et de sécuriser les travaux sur le domaine public.
A la suite du groupement de commande lancé en mai 2017 par le Syndicat d’énergies de la Vendée (Sydev), le Siéml a missionné trois entreprises, Cérene, Géosat et Etudis, pour détecter et géoréférencer le réseau souterrain d’éclairage public, réparties en trois lots sur le Maine-et-Loire (nord-ouest, est, sud-ouest) avec pour chacun une estimation de 850 km de réseaux à détecter, soit 2 250 km au global.
Leur prestation de géolocalisation comprend :
- la détection des réseaux souterrains : cette opération est réalisée en surface par l’utilisation d’appareils adaptés n’entrainant pas de destruction de la voirie
- le géoréférencement sur un plan
Une première phase de tests a débuté en octobre 2017 sur un secteur de Cantenay-Épinard. Une fois la conformité des données restituée attestée, le syndicat lancera des bons de commandes pour finaliser l’opération.
Quatre années seront nécessaires pour réaliser cette opération sur toutes les communes ayant délégué leur compétence éclairage public au Siéml.
Quel usage ?
Les plans géoréférencés seront intégrés dans le SIG du Siéml et viendront en superposition du Plan corps de rue simplifié (PCRS) fond de plan unique dont la réalisation est coordonnée par le Siéml à l’échelle départementale.
Le Siéml pourra ainsi répondre au DT/DICT avec la précision exigée.