L’État a annoncé 100 000 points de charge pour véhicules électriques d’ici deux ans. Le Siéml entend bien contribuer à cette deuxième vague de bornes de recharge.
D’après le baromètre national des infrastructures de recharge édité par l’Avère-France, on dénombre aujourd’hui 31 206 points de recharge. Les deux tiers ont été déployés par des collectivités, au premier rang desquels les syndicats départementaux d’énergie. Le Siéml exploite 196 bornes de recharge réparties équitablement sur l’ensemble du Maine-et-Loire.
2 fois plus de bornes Siéml à horizon 2023 ?
Une enveloppe d’ 1million d’euros a été annoncée lors du débat d’orientations budgétaires du syndicat. Ajoutée aux subventions de l’État, elle permettrait de densifier significativement le nombre de bornes exploitées par le syndicat. Dans le même temps, la loi d’orientation des mobilités prévoit un schéma directeur des infrastructures de recharges pour véhicules électriques (SDIRVE), dont les textes d’application n’ont toujours pas été publiés.
La complexité d’un tel schéma, les ambiguïtés qui pèsent encore sur le niveau territorial opportun de pilotage et l’aspect partenarial qu’il implique entre les différents acteurs publics et privés, font qu’il n’est pas raisonnable de penser que ce SDIRVE puisse être adopté avant la fin de l’année.
Un déploiement 2.0 en trois étapes
Le Siéml doit donc penser son plan de déploiement 2.0 en amont du SDIRVE s’il veut être au rendez-vous de l’ambition fixée par l’État. Pour ce faire, plusieurs étapes sont prévues. La première étape consistera à valider dans le cadre du budget primitif pour 2021 l’enveloppe d’1 million d’euros .
Puis le syndicat partira à la chasse aux subventions publiques. Elles sont importantes car il ne faut pas oublier que le service de recharge est fortement déficitaire compte tenu de son utilisation encore marginale à ce jour.
La troisième étape consistera, avant l’été 2021 si possible, à concevoir un programme départemental avec les partenaires locaux. Ce n’est qu’à la rentrée que nous pourrons aller vers les communes pour leur faire des propositions concrètes et ajuster si besoin notre programmation.
Dans l’attente, les services du Siéml peuvent conseiller les communes les plus impatientes et délivrer si besoin des prescriptions techniques de voirie.