Partenariat ADEME/Siéml : plus de 16 M€ d’aides du Fonds chaleur mobilisables

Malgré les incertitudes qui pèsent encore sur le budget prévisionnel de l’ADEME, le Fonds chaleur demeure un outil clé pour dynamiser les projets d’études et d’investissements dans les énergies renouvelables thermiques. Le Siéml a signé un « contrat chaleur renouvelable territorial » pour la période 2024-2028.

Chaufferie bois

Le Fonds chaleur permet de soutenir financièrement la production de chaleur à partir de la biomasse, de la géothermie ou du solaire thermique, avec une aide pouvant couvrir jusqu’à 65 % des coûts d’installation. En Maine-et-Loire, une partie de sa gestion a été confiée au Siéml dès 2021, dans le cadre d’un contrat de développement territorial des EnR thermiques (EnRth) dont les objectifs ont été largement atteints (cf. ci-contre).

Grâce à cette gestion centralisée par le Siéml — une seule candidature pour un ensemble de projets — les aides du Fonds chaleur sont accessibles aux petits projets. Le dispositif bénéficie aux collectivités mais aussi aux acteurs privés, ainsi qu’au Siéml lui même pour les opérations dont il a la maîtrise d’ouvrage (chaufferies bois, réseaux de chaleur…).

Un contrat 2024-2028 ambitieux

Le succès du programme a incité le Siéml a renouveler sa candidature auprès de l’ADEME. Un nouveau contrat renommé « contrat chaleur
renouvelable territorial » a été signé pour 4 ans.

Ce contrat regroupe la gestion du Fonds chaleur et une aide à l’animation sur le territoire départemental. Il vise à concrétiser au moins 60 nouvelles installations et prévoit une aide mobilisable pouvant atteindre 16,8 M€ sur la durée du contrat. Le soutien à l’animation permet aux équipes du Siéml et à leurs partenaires d’accompagner les porteurs d’initiatives afin d’encourager de nouvelles installations, d’accroître leur production et de diversifier les sources d’énergie. Afin d’intensifier ces actions, notamment auprès des intercommunalités, le Siéml a récemment lancé le recrutement d’un·e animateur·trice chaleur renouvelable.

Cette dynamique contribue pleinement à l’ambition nationale bientôt renforcée d’atteindre 33 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 (PPE2).